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04/06/2017

"Sans ta puissance divine, il n'est rien en aucun homme, rien qui ne soit perverti."

Juan Bautista Maino - 1614 b.jpg

Juan Bautista Maíno (1581-1649), Pentecôte.

 

« Si l’homme n’a de son fond que le mensonge & le pêché, ne faut-il pas reconnaître que tant qu’il n’agit que par les forces de sa nature, il ne peut produire que le pêché, puisqu’il ne trouve autre chose en soi. Enfin, nous pouvons encore joindre (…) ce qui se trouve dans la prose que l’Église chante pendant l’octave de la Fête de la Pentecôte, dans laquelle elle publie hautement que l’Esprit Saint est tellement l’auteur de tout le bien qui se fait dans la créature, que sans la grâce il n’y a rien en elle que de criminel, sine tuo numine, nihil est in homine, nihil est innoxium[1]. De tout cela, il est aisé de conclure avec saint Augustin, & de dire, Nemo computet bona opera sua ante fidem ; ubi fides non erat, bonum opus non erat : Que personne ne compte les bonnes œuvres qu’il a faites auparavant que d’avoir la foi ; lorsqu’il n’avait pas encore cette vertu, il était incapable de faire aucun bien, la foi étant comme l’aînée des grâces de notre cœur. »

Martin de Barcos, Exposition de la foi catholique touchant la grâce et la prédestination (1696)


 

[1] Veni Sancte Spiritus, extrait du Missale Romanum du Concile de Trente (1545-1563)

 

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